Premier avion, le Rafale

Maintenant qu’on a une idée de comment travailler avec du PLA LW on peut Se lancer dans le premier avion.
L’idée de concevoir un avion de A à Z a rapidement été abandonnée, car cela nécessitait un temps de conception considérable sans garantie sur la résistance et la viabilité de cette approche.
Heureusement, Internet regorge de modèles d’avions à imprimer en 3D, disponibles dans une grande variété de formes, de tailles et à tous les prix, conçus aussi bien par des amateurs que par des professionnels.
Initialement, notre recherche s’orientait vers un jet d’affaires de type Falcon, mais c’est finalement un autre avion emblématique de la maison Dassault qui a retenu notre attention : le Rafale.

https://cults3d.com/fr/mod%C3%A8le-3d/jeu/rafale-fighter-50mm-edf-3dprint-rc-plane

Ce Rafale contient une trentaine de pièces, toutes pouvant être imprimées sur un plateau de 225 mm.

impression :

la plupart des pièces sont imprimées avec une température de 240°C un débit de 55% et une vitesse de 60mm/s

Les paramètres de tranchage recommandés par le concepteur sont 1 mur et 3 % de remplissage. Bien que ces réglages permettent d’obtenir des pièces très légères, elles restent également très fragiles. C’est pourquoi les paramètres de remplissage ont été adaptés en fonction de chaque pièce.

impression des ailes :

  • 2 murs
  • remplissage 5% gyroïde
  • hauteur de couche 0.20

42g par aile


Impression de la partie avant du fuselage :

Cette partie sera soumise aux chocs avec le sol lors des atterrissages. La pièce a donc été coupée en deux dans le slicer afin d’obtenir 3 murs et 8 % de remplissage sur la partie inférieure du fuselage, et 2 murs avec 5 % de remplissage sur la partie supérieure.

  • 3 et 2 murs
  • 8% et 5% de remplissage
  • hauteur de couche 0.25

poids de la pièces : 44 g

Après de nombreuses heures d’impression, ça commence à ressembler à quelque chose.
Seuls les ailerons et les plans canards n’ont pas été imprimés en PLA LW, car ces pièces sont trop fines et donc trop souples. Elles ont donc été imprimées en PLA Tough.
L’ensemble des pièces imprimées pèse 500g.

Assemblage :

Les pièces sont collées à la cyano, l’alignement est assuré par des morceaux de carbone glissés dans les fentes prévues à cet effet sur les pièces.

plat de carbone dans les fentes entre les pièces

Du jonc carbone de 3mm est utilisé comme clé d’ail ainsi que pour la fixation des plans canard.

Toutes les jonctions et imperfections ont été comblées avec de l’enduit allégé, puis poncées.

Mise en peinture a la Montana Golde NC-Acrylic 7060.

Installation de l’électronique, 2 servos 9g, un ESC 50A et une turbine 50mm 11 palles.

Ajout d’un crochet pour le catapultage et d’un crochet pour le maintien du cockpit en plus des aimants.

Après quelques heures d’assemblage et de finition, le Rafale imprimé en PLA LW est prêt !

La rafale pèse tout de même plus de 900g au décollage pour une poussée proche de 700g avec une lipo 4s 2200mah

Voler ou se crasher, ça se fait en beauté ! P.V

premier vol !

Le premier vol s’est déroulé sous les premiers rayons de soleil tant attendus du mois de mars.
La météo était idéale : un ciel bleu, du soleil et un léger vent aligné avec la piste.

Après l’installation et le réglage de la catapulte, le branchement de la batterie, un dernier contrôle du centrage et des gouvernes… vient le moment tant attendu. Mise des gaz progressive, déclenchement de la catapulte…

Miracle, ça vole ! Certes, le manque de puissance est évident, mais le Rafale se manœuvre bien. Quelques crans de trim sont nécessaires, mais rien de méchant. Les passages lents pour le photographe se déroulent sans problème.

Le chrono de la radio dépasse les 3 minutes, il est temps de revenir sur terre. L’approche est longue, avec un plan de descente régulier. Un filet de gaz est nécessaire pour maintenir le Rafale, qui aurait tendance à s’enfoncer. Et voilà, posé en douceur ! Le premier vol est réussi, le pilote peut enfin souffler.

Petit contrôle de la batterie après l’atterrissage : 35 %. « Oups ! Je n’ai pas mis la bonne batterie ! »
Le vol s’est fait en 3S au lieu de 4S, expliquant ainsi le décollage un peu laborieux et le vol à pleine puissance en permanence.

Après un essai en 4S, les performances sont nettement meilleures. Toutefois, il faut bien penser à conserver du gaz pour l’atterrissage.

Les prochains exemplaires seront sans doute un peu plus légers grâce à l’optimisation de certains paramètres d’impression. De plus, d’autres turbines, offrant une poussée légèrement supérieure, sont disponibles, ce qui devrait encore améliorer les performances en vol.

Leave a Reply